Le 2 février 1889 : naissance de Jean de Lattre de Tassigny
Par michel, mercredi 2 février 2011 à 08:47 :: Evénements du jour :: #1813 :: rss :: PDF
Le 2 février 1889 : naissance de Jean de Lattre de Tassigny
Né à Mouilleron-en-Pareds ( Vendée ), Jean de Lattre de Tassigny, était issu d'une vieille famille aristocratique des Flandres françaises. Après avoir reçu une éducation de qualité au collège Saint-Joseph de Poitiers, il fut reçu à Saint-Cyr en 1908, dont il sortit 4ème de sa promotion, puis entra en 1911 à l'école de cavalerie de Saumur. En 1912, il fut affecté au 12ème Dragons à Pont-à-Mousson, puis sur le front. Il fut blessé une première fois, le 11 août 1914, par un éclat d'obus au cours d'une reconnaissance. Le 14 septembre, il fut à nouveau blessé par un coup de lance d'un uhlan en chargeant à la tête de son peloton de dragons. Affaibli par sa blessure, obligé de se cacher dans Pont-à-Mousson occupée par les Allemands, il fut sauvé de la capture par le sous-lieutenant Schmeltz, du 5ème régiment de hussards en mission de reconnaissance. Il fut ensuite capitaine du 93ème Régiment d'Infanterie et termine la guerre avec 4 blessures et 8 citations. Il fut ensuite affecté au 49ème régiment d'infanterie à Bayonne de 1919 à 1921. En 1921, il fut envoyé au Maroc dans le 3ème bureau et dans l'état-major de la région de Taza jusqu'en 1926. En 1927, il épousa Simone Calary de Lamazière et suivit les cours de l'école de guerre. En 1929, il devint chef de bataillon au 5ème Régiment d'Infanterie à Coulommiers. En 1932, il fut promu à l'état-major de l'armée puis à celui du général Maxime Weygand au grade de lieutenant-colonel. En 1935, il devint colonel, commandant le 151ème Régiment d'Infanterie à Metz. Entre 1937 et 1938, il suivit des cours au centre des hautes études militaires et devint chef d'état-major du gouverneur de Strasbourg en 1938. Promu général de brigade, le 23 mars 1939, il devint chef d'état-major de la Vème armée le 2 septembre. Le 1er janvier 1940, il prit le commandement de la 14ème division d'Infanterie qu'il commanda pendant les affrontements avec la Wehrmacht à Rethel, où sa division résista héroïquement et conserva miraculeusement sa cohésion au milieu du chaos de la débâcle. De juillet 1940 à septembre 1941, il fut adjoint au général commandant la 13ème région militaire à Clermont-Ferrand, puis devint général de division commandant des troupes de Tunisie jusqu'à la fin 1941. Par la suite, il commanda la 16ème Division à Montpellier et fut promu général de corps d'armée. Lorsque la zone libre fut envahie par les troupes allemandes, il refusa l'ordre de ne pas combattre et fut arrêté et condamné à 10 ans de prison par le tribunal d'État de la section de Lyon le 9 janvier 1943. Il parvint à s'évader de la prison de Riom le 3 septembre 1943, et rejoignit Londres puis Alger où il arriva le 20 décembre 1943 après avoir été promu au rang de général d'armée le 11 novembre 1943 par le général de Gaulle. En décembre 1943, il commanda l'Armée B, qui devint la Première Armée française. Il débarqua en Provence le 16 août 1944, prit Toulon et Marseille, remonta la vallée du Rhône en prenant Lyon, les Vosges, puis le Rhin, et libèra l'Alsace, avant de prendre Karlsruhe, la Forêt-Noire et Stuttgart. Il représenta la France à la signature de l'armistice du 8 mai 1945. Entre décembre 1945 et mars 1947, il fut inspecteur général et chef d'État-major général de l'armée. En mars 1947, il devint inspecteur général de l'armée, puis inspecteur général des forces armées. D'octobre 1948 à décembre 1950, il fut commandant en chef des armées de l'Europe occidentale à Fontainebleau. En 1950, il devint haut-commissaire et commandant en chef en Indochine et commandant en chef du corps expéditionnaire français en Extrême-Orient. Après avoir remporté trois victoires contre les hommes du général Giap, il dut rentrer en France épuisé par le surmenage et très affecté par la mort de son fils Bernard tué au combat en Indochine. Atteint d'un cancer de la hanche, il est mort à Paris le 11 janvier 1952 des suites d'une opération. Il fut élevé à la dignité de maréchal de France, à titre posthume, lors de ses funérailles le 15 janvier 1952 ...
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