Le 16 décembre ... 1907
Par michel, vendredi 16 décembre 2016 à 01:17 :: Evénements du jour :: #1634 :: rss :: PDF
Le 16 décembre 1907 : naissance de Jacques Pâris de Bollardière
Né à Châteaubriant, il fut l'un des Français les plus décorés de la Seconde Guerre mondiale ( Grand Officier de la Légion d'Honneur, Compagnon de la Libération, Croix de guerre 1939-1945, Médaille de la Résistance, Croix de Guerre Belge, deux fois décoré du Distinguished Service Order, Officier de l'Ordre royal de la Couronne Belge ).
Il fut promu lieutenant-colonel à la fin de la guerre et prit le commandement des deux escadrons SAS français ( 2e et 3e RCP ), fondus dans le 1er RPIMa en février 1946. Débarqué à Saïgon avec le corps expéditionnaire français en Extrême-Orient un mois après, il rentra en France en 1948, puis commanda les troupes aéroportées en Indochine de 1950 à 1953.
Affecté au Centre des hautes études militaires en octobre 1953 puis à l'École de guerre, il prit la tête de deux brigades en Algérie en juillet 1956. En décembre de la même année, il fut promu général de brigade et devint alors le plus jeune général de l'armée française.
Il fut le seul officier supérieur à avoir condamné ouvertement la pratique de la torture par une partie de l'armée française pendant la guerre d'Algérie et à soutenir Jean-Jacques Servan-Schreiber dans son action de dénonciation de cette pratique. Cela lui vaudra une sanction de soixante jours d?arrêt de forteresse.
Il démissionnera de l'armée en avril 1961, au moment du putsch des Généraux.
Il devint un membre actif du Mouvement pour une alternative non-violente. Il participa au mouvement de lutte du Larzac menacé par l'extension du camp militaire et le 17 juillet 1973 il fut arrêté au large de Moruroa alors qu?il manifestait de façon non-violente contre les essais nucléaires atmosphériques.
Il est décédé le 22 février 1986 dans sa résidence du Vieux-Talhouët, et fut inhumé à Vannes.
Né à Châteaubriant, il fut l'un des Français les plus décorés de la Seconde Guerre mondiale ( Grand Officier de la Légion d'Honneur, Compagnon de la Libération, Croix de guerre 1939-1945, Médaille de la Résistance, Croix de Guerre Belge, deux fois décoré du Distinguished Service Order, Officier de l'Ordre royal de la Couronne Belge ).
Il fut promu lieutenant-colonel à la fin de la guerre et prit le commandement des deux escadrons SAS français ( 2e et 3e RCP ), fondus dans le 1er RPIMa en février 1946. Débarqué à Saïgon avec le corps expéditionnaire français en Extrême-Orient un mois après, il rentra en France en 1948, puis commanda les troupes aéroportées en Indochine de 1950 à 1953.
Affecté au Centre des hautes études militaires en octobre 1953 puis à l'École de guerre, il prit la tête de deux brigades en Algérie en juillet 1956. En décembre de la même année, il fut promu général de brigade et devint alors le plus jeune général de l'armée française.
Il fut le seul officier supérieur à avoir condamné ouvertement la pratique de la torture par une partie de l'armée française pendant la guerre d'Algérie et à soutenir Jean-Jacques Servan-Schreiber dans son action de dénonciation de cette pratique. Cela lui vaudra une sanction de soixante jours d?arrêt de forteresse.
Il démissionnera de l'armée en avril 1961, au moment du putsch des Généraux.
Il devint un membre actif du Mouvement pour une alternative non-violente. Il participa au mouvement de lutte du Larzac menacé par l'extension du camp militaire et le 17 juillet 1973 il fut arrêté au large de Moruroa alors qu?il manifestait de façon non-violente contre les essais nucléaires atmosphériques.
Il est décédé le 22 février 1986 dans sa résidence du Vieux-Talhouët, et fut inhumé à Vannes.
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