__ VOLLORE - MONTAGNE __ GAZETTE DES MONTAGNARDS

 


lundi 30 mars 2009

Irène Georges

Irène Georges est née à Saïgon en 1950, dans ce qui était encore l'Indochine française, d'un père d'origine française par son grand-père venu d'Alsace et d'une mère française de nationalité mais d'origine chinoise par son arrière grand-père venu de Canton. Elle est arrivée sur le sol de France à l'âge de presque cinq ans, ne parlant que le viêtnamien qu'elle allait vite oublier, à son grand regret aujourd'hui. En effet, désirant que leurs enfants, une fratrie de cinq ( quatre garçons et une fille ), s'intègrent au plus vite dans la société qui allait devenir la leur, ses parents ne leur parlèrent plus qu'en français, langue qu'eux-mêmes maîtrisaient parfaitement. Doit-elle regretter cette décision qui lui permit, ainsi qu'à ses frères, de se sentir rapidement intégrés et de faire de bonnes études mais qui la coupèrent d'une façon certaine de cette culture maternelle qu'aujourd'hui elle ressent comme un immense manque et dont elle essaie de faire ressurgir les reminiscences conscientes ou inconscientes dans beaucoup de ses tableaux ?

En intégrant l'Ecole Normale de filles de Montpellier à quatorze ans, Irène Georges se destine à devenir institutrice, une belle revanche pour sa mère qui avait dû abandonner l'école à douze ans « une fille n'ayant aucun besoin d'être instruite » comme il était de coutume alors. Mais son « coup de crayon » est remarqué par son professeur de dessin, et ses bons résultats lui permettant d'obtenir une bourse d'études supérieures, elle est proposée pour tenter le concours d'entrée au Centre de préparation au Professorat de Dessin, au Lycée Claude Bernard, à Paris. Professeur de Dessin en 1973, puis Professeur d'Arts Plastiques à son retour en France après une parenthèse en Grande Bretagne et deux enfants, elle est nommée au Collège de La Monnerie-Le Montel ( 63650 ) en 1984.

Depuis une vingtaine d'années, elle s'est remise à la création picturale ( activité qu'elle avait mise en suspens à la fin de ses études, afin de pouvoir se consacrer à sa profession et à ses enfants ), en adhérant à « l'Atelier Jean Forestier » de Thiers, remplacé depuis par « L'Atelier ».

Cette adhésion lui a permis de nouer des amitiés, de faire des échanges enrichissants, de rencontrer des artistes locaux et ainsi de progresser dans un art qui lui est devenu aujourd'hui indispensable car peindre est pour elle une nécessité : elle en a besoin pour conserver son équilibre, comme un chanteur a besoin de chanter !

  • Pour visiter son site Internet :

Petites réflexions personnelles d'Irène Georges

« Le but de l'Art est de figurer le sens caché des choses et non point leur apparence, car dans cette vérité profonde est leur vraie réalité qui n'apparaît pas dans leur contour extérieur. »

On pourrait croire cette phrase d'un artiste du XXème siècle, elle fut écrite par Aristote, trois siècles avant notre ère ... !

Mais qu'il est donc difficile déjà de trouver « le sens caché des choses », sans parler d'essayer de le « figurer » ! Car lorsqu'une personne s'essaye à l'Art, la première chose qu'elle produit est bien une reproduction de l'aspect extérieur des choses qui l'entourent ... ! Et quelle fierté lorsque c'est ressemblant !!!

« Suis-je sur le bon chemin ? » est la question que je me pose souvent lorsque je peints ... Cette attirance pour le monde des « choses » est-elle légitime ? Cette relative facilité pour en rendre l'apparence doit-elle être refoulée ? ... Mais il faut avancer sur le chemin avant de savoir si c'est le bon...

Et en attendant, je m'abandonne à ma fascination pour la multiplicité des « choses » et à leur inter-action, pour la simultanéité et la variété des évènements, pour la fragmentation des moments, pour la fusion inéluctable entre les générations, pour les strates de personnes et d'évènements qui font la grande et la petite histoire, mon histoire. Le Viêtnam m'habite, puisque j'habite en France...

Et c'est peut-être ce qui explique les diptyques, triptyques et autres images multiples, les palimpsestes et les mots viêtnamiens, les collages recouverts de peinture qui recouvrent eux-mêmes des images peintes .... Où est la « vraie réalité » d'Aristote ?



Il me faut avancer sur le chemin ....

Pour avoir un aperçu de son talent :

lundi 23 mars 2009

Les rapaces nocturnes





   

La Nuit de la chouette organisée, tous les 2 ans, conjointement par la Fédération des P.N.R.F et la L.P.O constitue un événement exceptionnel qui, à chaque édition, rassemble 30.000 personnes dans toute la France. Destinée au grand public, cette opération de sensibilisation entend mieux faire connaître les oiseaux de nuit à l?occasion de sorties de découverte nocturne, en mettant en avant les dangers qui les menacent aujourd?hui et les actions menées ou à mener pour les sauvegarder.

C-R du Conseil Municipal du 20 mars 2009




lundi 2 mars 2009

C-R du Conseil Municipal du 27 février 2009



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