__ VOLLORE - MONTAGNE __ GAZETTE DES MONTAGNARDS

Lavoir et bacs à lait de Bournier :

Explications de Moïse Guyonnet

Ces inaugurations se sont terminées, Salle de l'Avant-Garde, par les traditionnels discours :

Olivier Chambon, Bernard Giraud, Paul Rodier, J-Y Gouttebel, Michel Prosic, André Chassaigne

Notre député défendant, avec vigueur, le " petit " patrimoine

Monsieur le sous-préfet " à la montagne " en train de repasser son bac " philo " sur le sujet " La culture dénature-t-elle l'homme ? " et répondant que sans aucun doute elle le dénature en l'améliorant

suivis d'un apéritif et d'un buffet campagnard :

Ravitaillement de la Croix Saint-Guillaume ( suite )

Des promeneurs intéressés par la borne armoriée et la croix :

Ravitaillement de La Burie

Ravitaillement de la Croix Saint-Guillaume

Pour la suite du reportage :

Hors de la vue du chien, un lièvre est lâché à partir d'une cage munie de portes à guillotine ( l'animal doit sortir sans l'aide de l'homme ). Losqu'il a disparu, le chien est amené au point de départ, tenu en laisse par son conducteur. Lorsqu'il a repéré l'odeur du lièvre il est lâché par son conducteur : il doit suivre la trace du lièvre en aboyant méthodiquement ( il doit se taire s'il s'écarte de la piste ). Plus il donne de la voix et plus il va loin, mieux c'est.

L'épreuve de quête au bois se passe sur un terrain de chasse au bois comportant des fourrés, des taillis sous futaie dense, des repaires à gibier. Le chien doit quêter avec persévérance sans soutien de son conducteur et loin de lui. Trois qualités sont à mettre en évidence :

• la façon de quêter
• la persévérance dans la quête
• l'aptitude à lancer

Le dressage est jugé dans trois disciplines :

- la conduite
- la garde de l'objet et la fermeté au coup de feu
- le comportement au poste du chasseur en battue

Dans la première, le chien doit suivre le conducteur au pied, sans jamais le gêner et en évitant de lui-même les obstacles naturels. Il est attaché en laisse ou laissé libre.

Dans la seconde, le conducteur se rend à une place désigné par les juges, accompagné de son chien. Il y dépose un objet ( veste, couverture ... ) puis intime au chien l'ordre de rester couché sans bouger ( le chien peut être présenté libre ou attaché : libre s'entend sans collier, ni laisse qui doivent être retirés et non pas posé près du chien et attaché s'entend la laisse avec du mou ). Lorsque le chien est en position, le conducteur se retire hors de sa vue. Pour réussir l'épreuve le chien doit rester 5 minutes sans bouger de sa place, geindre ou aboyer, mais en ayant droit toutefois de lever la tête ou de s'asseoir. Au cours de ce temps d'attente, deux coups de fusil sont tirés.

Dans la troisième, le chien ne doit pas gêner son maître, posté comme s'il était tireur dans une battue. Il ne doit ni aboyer, ni geindre, encore moins s'écarter du conducteur.

Cette épreuve est destinée à mettre en évidence l'aptitude du chien à retrouver un gibier blessé plusieurs heures auparavant . Sur un piste de 600 m de longueur, comportant deux crochets à 90°, il a été répandu 24 h avant l'épreuve 1/4 de litre de sang de cervidé, jusqu'à une dépouille de chevreuil. Deux " reposées ", avec des poils de chevreuil, signalent les crochets pour le conducteur. Le chien est tenu en laisse par un trait d'au moins 6 m de long et le conducteur est autorisé à intervenir modérément si le chien semble avoir perdu la piste. Trois juges examinent le comportement du chien et sa rapidité à trouver la dépouille ( le chien a droit à deux rappels s'il perd la trace, mais au troisième il est éliminé ).