__ VOLLORE - MONTAGNE __ GAZETTE DES MONTAGNARDS

 


jeudi 27 novembre 2008

Spiky ( suite 2 )

Novembre 2008


Elle est super cette neige !


Y a pas photo : ici c'est mieux qu'en Normandie !


Elle est chouette cette couette !


C'est parti mon kiki !

Août 2008

Avec le voisin Hanoï, en Normandie :


Tiens, il me ressemble celui-là !


Il a l'air sympa !




" Garde des seaux " c'est du boulot


C'est vrai qu'il est beau ce seau !


Qu'en pensez-vous ?

Pour la suite :

lundi 24 novembre 2008

CANADA ( Montréal )

Montréal est la ville la plus peuplée de la province du Québec et la seconde agglomération canadienne après Toronto.


Vue du centre ville depuis le Mont Royal

En premier plan des érables, emblème du Canada.


Stade Olympique de 1976


La Cathédrale Anglicane Christ Church, englobée dans un univers de gratte-ciels


La statue de Raoul Wallenberg ( héros de l'humanité ayant sauvé des milliers de Juifs des camps de concentration ) dans le square situé entre la cathédrale et la grande tour


Un pigeon paré pour l'hiver !

Pour la suite du voyage :

CANADA ( Mauricie )

A mi-chemin entre Québec et Montréal, la ville de Trois-Rivières est le chef-lieu de la région administrative de la Mauricie.

Cabane à sucre :


Une cabane à sucre est l'endroit où les acériculteurs récoltent l'eau ( et non la sève ) de leurs érables, qu'il transforme en sirop d'érable.

Une ballade en hydravion :


Décollage sur le Saint-Laurent


Quartier résidentiel au bord du Saint-Laurent




La Seigneurie du Triton est la plus belle pourvoirie de la province de Québec. Elle a accueilli de nombreuses personnalités telles que les présidents américains Théodore Roosevelt et Harry Truman, les Rockefeller, Winston Churchill et bien d'autres :




Lever du jour


Coucher de Soleil


Salle des trophées

Pour la suite du voyage :

CANADA ( Zoo sauvage de Saint-Félicien )

Situé à Saint-Félicien, dans la région administrative du Saguenay-Lac Saint-Jean, ce zoo est consacré aux espèces appartenant à la boréalie :


Mouflon d'Amérique


Coyote


Grues du Japon


Lynx du canada


Castor canadien


Cerf de Virginie


Bison d'Amérique du nord


Caribou


Jeune Wapiti


Macaque du Japon



Ours noir


Ours polaire

Un retour de chasse, à la sortie du parc :


Trophée d'un caribou de 700 kg

Pour la suite du voyage :

CANADA ( Le Saint-Laurent )




Baleine du Saint-Laurent à Tadoussac

Pour la suite du voyage :

CANADA ( Ville de Québec et environs )

La ville de Québec :



Château Frontenac


Le buste de Louis XIV sur la Place Royale


Statue de François de Laval de Montmorency, premier évêque à Québec


Remarquable trompe l'oeil sur une façade du Vieux-Québec ( Basse-Ville et Haute-Ville ) réalisé par des artistes Lyonnais


L'incontournable homard du Québec

La réserve indienne des Hurons-Wendats à Wendake et son village reconstitué :


Tipi et Totem


Séchoir à truite ou saumon


Intérieur d'une hutte en bois


Peau d'ours


Tunique en peau


Peau de bison tendue


Sépulture


Inuksuit utilisés par les inuits

Parc de la Chute-Montmorency :


Haute de ses 83 mètres, elle est 30 mètres plus haute que les célèbres chutes du Niagara.

Chaque hiver, elle se transforme en glacier faisant la joie des " mordus " de l'escalade !

dimanche 23 novembre 2008

Plan d'accès aux Gorcias


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samedi 22 novembre 2008

Plan d'accès à Montbout


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Plan d'accès aux Raillères


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Plan d'accès au Pertuis


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Plan d'accès à La Mandie


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Plan d'accès à Lodigerie


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Plan d'accès au Sopt


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Plan d'accès à La Côte


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vendredi 21 novembre 2008

Plan d'accès à Bournier


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Armoiries de la Commune

Par délibération du 13 mars 1955, le conseil municipal a défini les armoiries de la Commune :


Les sapins rappellent les bois environnant et le pont symbolise le ruisseau " Le Trinquart " qui traverse la commune. Quant au lion, il est emprunté aux armes des Montmorin Saint-Herem ( qui furent seigneurs de Vollore de 1581 jusqu'à la révolution ) et des Montboissier ( seigneurs d'Aubusson-Espinasse ) qui firent poser, peu après le 8 septembre 1331 ( date de l'acquisition du bois Saint-Jean par le comte du Forez ), les bornes armoriées des bois de l'Hermitage.

L' Ecusson correspondant :


au blason :

D'argent au lion de sable, à deux sapins de même arrachés de l'un en l'autre, au vieux pont d'une arche posé sur une onde du même mouvant sur la pointe, au chef de gueule.

Pour info, en langage héraldique :

- argent veut dire " sur fond blanc "
- sable veut dire " noir "
- arraché veut dire " aux racines apparentes "
- chef veut dire " bandeau supérieur"
- de gueule veut dire " rouge "

1904 : ouverture d'une nouvelle école à SUGIER


En 1957, elle comptait 52 élèves répartis en deux classes qui fonctionneront jusqu'en juin 1967, puis le nombre d'élèves diminuant elle fermera en 1985.

Le 1er Vendredi du XXème siècle

Au matin du 4 janvier 1901, par - 10° et sous la neige, les habitants de VOLLORE-VILLE érigent au sommet du Grun de Chignore une croix pour fêter le 1er vendredi du XXème siècle :



1884 : Création d'une école à SUGIER

Décidée à l'unanimité, au cours de la séance du Conseil Municipal du 16 décembre 1883, l'école ouvrira à SUGIER dans ce qui est aujourd'hui l'ancien atelier de Michel COURPIERE :


A son ouverture, elle accueillit 47 élèves habitant SUGIER et les villages environnant.

1869 : SAINTE-AGATHE se sépare de VOLLORE-VILLE

Le 1er janvier 1869, la Commune de Sainte-Agathe commençait de fonctionner après un processus de séparation avec Vollore-Ville qui avait commencé en 1836.

  • Bibliographie : " VOLLORE ET SES ENVIRONS " de l'Abbé GUELON - édité en 1890 et réédité en 1981 à l'initiative du Comité des Fêtes de Vollore-Ville

Si vous avez des informations complémentaires sur cette séparation, elles sont les bienvenues.

L'église de V-M ( 2ème moitié du XIXème siècle )


C'est au début du second empire qu'un devis est approuvé pour la construction de l'église actuelle, qui va se faire dans la douleur ...

Après que les travaux aient été adjugés à l'entreprise COMBRIAS ( au terme d'une folle enchère ), celle-ci sera victime de son très bas prix et, se trouvant en difficulté, sera contrainte de résilier son marché en 1866.

A la suite d'une nouvelle adjudication pour la poursuite des travaux, la soumission de M. DUCLOS est acceptée le 19/04/1868.

Le 13/08/1871, le Conseil proteste contre le dépassement des crédits et signale à Monsieur le Sous-Préfet que les voûtes sont lézardées et que les murs latéraux se fendent.

En 1872, la réception des travaux est refusée et expertises et procès vont se succéder pendant une décennie, alors que la construction est en ruines.

Le 25/05/1883, Monsieur RALLIERE ( Architecte ) est désigné pour restaurer l'ouvrage.

En 1885, ce dernier indique que l'édifice est irréparable et que l'on peut conserver seulement le choeur et le clocher.

Le Conseil de Fabrique exige des garanties concernant la solidité de ces deux parties et le Maire devra demander au Sous-Préfet de sommer le Conseil de Fabrique de verser à la Commune la somme de 8.602 francs disponible en caisse, conformément à la loi du 5 avril 1884

En 1889, il est décidé de faire démolir au plus vite les murs qui représentent un danger (au préalable, les tuiles et la charpente avaient été vendues aux enchères).

Un nouvel Architecte ( Monsieur LUCAS ) est désigné en 1891.

En 1894, les travaux du nouvel entrepreneur ( Monsieur PERRIN ) laissent à désirer : il pleut à peu près partout, beaucoup de tuiles sont déplacées par le vent car elles ne sont pas clouées comme il est dit au devis et une nouvelle fois le marché doit être résilié.

Les travaux seront terminés par Benoit PRUGNE, entrepreneur local et conseiller municipal et la réception est enfin prononcée le 14/06/1897, mais Monsieur le Curé exige des réparations indispensables pour l'exercice du culte.

L'église ne sera ouverte au culte qu'au cours de l'année 1898.

( Bibliographie : Bulletin Municipal n° 3 d'Octobre 1996 )

Décret impérial du 1er février 1813

En 1810, le maire de Vollore-Ville réclame que les villages ou hameaux numérotés 32 à 57 dans le billet " population de Vollore-Montagne en 1805 ", totalisant presque un tiers de la population de Vollore-Montagne, soient réunis à sa commune.

Dans un P-V de délibérations du Conseil Municipal, en date du 08/04/1810, le Maire de Vollore-Montagne indique : j'ai d'abord cru que cette proposition était sinon une plaisanterie, au moins le résultat d'un projet que l'intérêt particulier avait pu enfanter ...

Malgré les véhémentes protestations des élus de Vollore-Montagne, Vollore-Ville reprendra une partie du territoire de Vollore-Montagne, dont les limites actuelles seront fixées par décret impérial du 01/02/1813 :





VOLLORE-MONTAGNE en 1810

Extraits du Cadastre Napoléonien


La Chapelle-Trinquart :


Centre Bourg actuel, la " Chapelle-Trinquart " était alors le " Chef-Lieu " de la commune


Fafournoux :


Sugier :



La population de VOLLORE-MONTAGNE en 1805

Le recensement effectué en l'an 13 du calendrier révolutionnaire ( 1805 ) fait apparaitre pour la Commune de Vollore-Montagne une population de 1.559 habitants répartie en 57 "villages" ( plusieurs habitations regroupées ) ou "hameaux" ( une seule habitation ) :



Source : Bulletin municipal n° 6 ( Mai 1998 )

1793 : une " Chouannerie Auvergnate " au pied du Chignore

En prévision de l'invasion des troupes contre-révolutionnaires Prussiennes et Autrichiennes, le 11 Juillet 1792, l'Assemblée Législative avait déclaré " la patrie en danger " ce qui avait produit dans toute la France une émotion intense. De partout affluèrent des volontaires. Ceux venant de Marseille entonnèrent tout au long de leur marche vers Paris le " Champ de guerre de l'armée du Rhin " (que le capitaine Rouget de Lisle avait composé à Strasbourg dans la nuit du 25 au 26 avril 1792) et qui devint " la Marseillaise ".

Le 2 septembre 1792, Danton avait fait à l'assemblée sa célèbre harangue patriotique "... Pour vaincre Messieurs, il nous faut de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, et la France est sauvée "

Cet enthousiasme conduira aux victoires de Valmy et Jemmapes, respectivement les 20 septembre et 6 novembre 1792.


Bas Relief de la bataille de Jemmapes sur l'arc de triomphe de l'Étoile, par Carlo Marocchetti ( Crédt : WIKIPEDIA )

Pour faire face à la baisse des effectifs de l'armée due aux pertes et aux départs massifs des volontaires levés en juillet 1792, qui estimaient pouvoir rentrer chez eux car l'ennemi avait été repoussé hors des frontières, les "Girondins" à la tête de la "convention" décident de réagir en renforçant les effectifs et le 23 février 1793 la Convention décide la " levée en masse " de 300.000 hommes.

Elle consista à enrôler au tirage au sort des hommes de tous les départements de France, pris parmi les célibataires de 18 à 25 ans. Ce procédé provoqua un fort mécontentement paysan ( des foyers insurrectionnels vont fleurir dans beaucoup de régions ) qui, sur un fond de chouannerie, sera l'élément déclencheur de l'effroyable Guerre de Vendée.


La déroute de Cholet, par Jules Giradet
( Crédit : WIKIPEDIA )

Le malaise fut surtout perceptible dans les régions très catholiques où la population cachaient de nombreux prêtres réfractaires qui avaient refusé de prêter serment à la " Constitution Civile du Clergé ", votée le 12 juillet 1790 par l'Assemblée Constituante.

Dans notre région, les émeutiers parcourent les communes d'Augerolles, Olmet, Aubusson d'Auvergne, Vollore-Chignore ( qui deviendra Vollore-Ville en 1795 ) et Vollore-Montagne en incitant les jeunes appelés à ne pas se présenter au tirage au sort et en essayant de les enrôler dans leur troupe. Malgré une certaine opposition, le mouvement prend de l'ampleur et le 14 mars 1793 les appelés d'Augerolles sont empêchés d'entrer dans l'église où l'on devait procéder au tirage au sort. Des pourparlers ont lieu sans résultat et les deux commissaires représentant le district de Thiers doivent partir bredouilles. Les mêmes évènements se répètent le lendemain à Vollore-Chignore, où les commissaires doivent prendre la fuite, et à Aubusson où les révoltés, brandissant des armes à feu et des gros bâtons, menacent leurs opposants.

Les rebelles s'organisent en vue des deux tirages au sort programmés pour le lundi 18 mars à Vollore-Chignore et à Courpière, et décident que dans un premier temps ils iront pourchasser les commissaires à Vollore-Chignore, avant de marcher sur Courpière. Ils vont tout d'abord récupérer des armes au Château des Grimardies et se livrent au pillage de tous les instruments agricoles pouvant être utilisés comme arme blanche. Sur le retour, ils se font donner des fusils dans les fermes.

De leur coté, les autorités prennent des mesures et le dimanche après-midi deux cents hommes de la garde nationale de Thiers, munis de deux canons, investissent le bourg de Vollore-Chignore.

Le lundi 18 mars 1793, à huit heures, les commissaires et la municipalité de Vollore-Chignore prennent place dans l'église dont les deux portes sont gardées par des sentinelles, les canons prenant les deux rues principales en enfilade. Il ne manque que sept célibataires sur plus de deux cents appelés et le tirage commence.

Tout se passe bien, lorsque soudain l'on entend des cris : la troupe des insurgés est signalée au sud du bourg. Les opérations de tirage au sort sont suspendues et le citoyen Bizet qui commande la garde envoie deux escouades d'une dizaine d'hommes sur les flancs de la colline et se porte face aux séditieux avec un trentaine d'hommes qu'il dissimule dans un repli du terrain. Les insurgés qui comptaient sur l'effet de surprise sont pris au dépourvu lorsque la garde nationale se découvre. Jean Aiguebonne, métayer au hameau de la Borie, met en joue mais son fusil fait long feu. La fusillade éclate, Jean Aiguebonne est blessé et c'est la débandade : on fuit à toutes jambes vers les bosquets proches. Sept insurgés sont faits prisonniers, dont une femme. Coté garde nationale il n'y a pas de blessé et le calme étant revenu le tirage peut reprendre.

Ces troubles peuvent être qualifier de " simples incidents " en comparaison du massacre de Machecoul qui débuta le 11 mars 1793 et fit environ 600 victimes en un mois.


Le Massacre de Machecoul, peinture de François Flameng, 1884
( Crédit : WIKIPEDIA )

Toutefois, la suite fut plus tragique puisqu'à la suite des poursuites qui furent engagées, soixante dix-sept arrestations eurent lieu et le 19 mai 1793, après treize jours de séance, le tribunal de Clermont qui s'était déplacé à Thiers condamna à mort quatorze insurgés :

  • cinq parmi les personnes emprisonnées, dont trois seulement seront guillotinés sur une place de Thiers ( Augusin Desormières, originaire de Cusset - Gilbert Bourgade et Jean Goutte-Gatta, métayer du Naud ). Les deux autres ( F. Chouvel et Pierre Poyet ) auront la vie sauve.
  • neuf par contumace qui ne furent pas arrêtés : leurs biens furent confisqués et déclarés acquis à la République.

Huit autres détenus furent transférés à la prison de Riom et les autres furent acquittés ( parmi eux : Annet Garret, de Rossias - Benoît Chambon, d'Archimbaud - Dumas, fils du maire et Jean Decombat, laboureur à la Chapelle-Trinquart ).



Le calme revint rapidement dans la région et il n'y eu pas d'autres soulèvements.

  • Source : Bulletin Municipal n° 20 de juin 2005

Révolution Française ( Naissance de VOLLORE-MONTAGNE )

Par la loi du 14 décembre 1789, la commune remplace la paroisse et à partir du 01/02/1790, chaque commune de France organise l'élection de ses conseillers municipaux.

La paroisse de Vollore est alors morcelée en deux communes : Vollore-Chignore ( qui deviendra Vollore-Ville ) et Vollore-Montagne.

Un procès-verbal de délibération du Conseil Municipal de Vollore-Montagne en date du 08/04/1810 fait état d'un P-V rédigé en 1790 concernant les limites séparant les communes de Vollore-Montagne et Vollore-Ville

Curieusement le premier maire connu a commencé son mandat en 1793 ?

En 1794, la municipalité de Vollore-Ville fait déplacer le cimetière autour de l'église et à cette occasion les restes sont brûlés, ce qui vaudra le surnom péjoratif de "brûle morts" parfois donné aux habitants de Vollore-Ville.

VOLLORE du XVIIème siècle à la Révolution

La protection de Saint-Roch s'avéra efficace car la peste n'a plus reparu à Vollore malgré la la terrible épidémie qui, de 1629 à 1631, fit de terribles ravages à Thiers, Escoutoux, Augerolles et autres lieux circonvoisins.

A cette époque, il existait à Vollore de nombreuses communautés agricoles :

- Communauté des Bourgade de la Dardie
- Communauté des Chastel
- Communauté des Montbartoux - Cathonnet - Guélon
- Communauté des Dunaud
- Communauté Ferrier

En 1647, Gilbert-Gaspard de Montmorin Saint-Hérem, Seigneur de Vollore, fit une fondation importante : celle de la Chapelle de Sainte-Agathe construite le long du vieux chemin de Vollore à Bourdillon en un lieu complètement isolé dit "Trinquart" ( actuellement le centre Bourg de Vollore-Montagne ). Elle prendra ultérieurement le nom de Chapelle Trinquart.

Le 11 octobre 1754, le célèbre " brigand dauphinois " MANDRIN a circulé par chez nous au cours de l'une de ses 6 " campagnes ". En effet, le 10 octobre, avec sa troupe d'une centaine d'hommes, il entre dans Thiers, venant de Roanne via Chabreloche. Il y passe la nuit et exige 20.000 livres de l'entrepreneur des tabacs. Celui-ci ne les ayant pas, il se contente de 8.000 livres dont il lui donne quittance puis il poursuit sa route vers Ambert où on le retrouve le 12.


( Crédit : WIKIPEDIA )

A la révolution, les terres seigneuriales de Vollore ( qui relevaient primitivement de la maison d'Auvergne, puis de sa branche de Thiers, et ensuite par mariages de celle de Besse de BelleFaye, puis de Chazeron et enfin de la maison de Montmorin de Saint-Hérem ) abritaient 4.687 âmes.

  • Bibliographie : " VOLLORE ET SES ENVIRONS " de l'Abbé GUELON - édité en 1890 et réédité en 1981 à l'initiative du Comité des Fêtes de Vollore-Ville / " MEMOIRES D'AUGEROLLES ET LA RENAUDIE " d'Henri PONCHON - juillet 2007 - Editions de la Montmarie

VOLLORE du XVème au XVIème siècle

Jehan de Bourdillon :

Dans le dictionnaire des anciennes familles d'Auvergne ( Ambroise Tardieu - 1884 ) il est fait état d'un Jehan de Bourdillon issu d'une très ancienne famille qui tire son nom du lieu de Bourdillon, situé dans les montagnes d'Auvergne ... ( A l'époque le " village " de BOURDILLON était sur les terres de VOLLORE et depuis la révolution française il est sur la commune de VOLLORE-MONTAGNE ).

Dans son livre " LES VIES DES HOMMES ILLUSTRES ET GRANDS CAPITAINES FRANCAIS ", Pierre de Bourdeille dit " Brantôme " mentionne Jehan de Bourdillon avec les qualifications de sire de Bourdillon et de très grand seigneur. C'était un chevalier qui devint célèbre en prenant part à un grand tournoi qui eut lieu près de Lyon sous le roi Charles VIII l'Affable, dont il fut nommé chambellan ( c'est à dire chargé du service de la chambre du souverain ). En 1494, il accompagna le roi au cours de la première guerre d'Italie. A la mort de Charles VIII, en 1498, l'on ne sait s'il resta au service de Louis XII, son successeur ?

Les croix de Vollore :

D'après la tradition locale, vers la fin du XVème siècle les habitants de la paroisse de Vollore se placèrent sous la protection de Saint-Roch :


Croix de Saint-Roch, à la sortie du bourg en allant sur Vollore-Montagne

En 1535 fut érigée la croix gothique, en lave de Volvic :


Sur la petite place à coté de la Mairie

Le 28 septembre 1581, Claude de Chazeron épousa Gaspard II de Montmorin Saint-Hérem et les seigneuries de Vollore et Montguerlhe passèrent dans la maison de Saint-Hérem.

  • Sources : Bulletin municipal n° 13 ( Octobre 2001 ) / " VOLLORE ET SES ENVIRONS " de l'Abbé GUELON - édité en 1890 et réédité en 1981 à l'initiative du Comité des Fêtes de Vollore-Ville

VOLLORE du XIIème au XIVème

En 1145, l'on trouve la trace d'un seigneur de Vollore du nom d'Arbert dont l'un des descendants, également nommé Arbert, eu une fille et unique héritière dénommée Blanche de Vollore.

En 1248, Blanche de Vollore épousa Etienne de Thiers et par cette union la seigneurie de Vollore passa dans la branche cadette de la maison de Thiers.

Selon la légende, par soirs d'orage, on peut entendre le murmure repentant de Blanche de Vollore, qui revient hanter son Château dont elle refusa jadis la porte à son époux lépreux de retour de la 7ème Croisade menée par Saint-Louis.

En 1312, Louis de Thiers ( 2ème du nom ) signe une charte définissant les droits et devoirs réciproques du Seigneur et de ses administrés.

Vers 1338, à la mort de Louis de Thiers qui n'avait pas d'enfants, sa soeur Marguerite devint dame des seigneuries de Vollore et de Montguerlhe.

Vers 1346, en épousant Pierre de Besse de Bellefaye, elle fit passer ses seigneuries en la Maison de Bellefaye. Ils eurent deux enfants : Guillaume ( mort sans postérité ) et Marguerite.

En 1348, Vollore ne fut pas épargnée par la terrible " peste noire ".


( Crédit : WIKIPEDIA )
Médecin affublé de son masque caractéristique ( le long bec renfermait des épices pour atténuer l'odeur des cadavres ) et carte de diffusion

Vers 1380, Marguerite de Bellefaye en épousant Oudart de Chazeron fit passer les seigneuries de Vollore et Montguerlhe en la maison de Chazeron, dans laquelle elles resteront jusqu'en 1581.

  • Bibliographie : " VOLLORE ET SES ENVIRONS " de l'Abbé GUELON - édité en 1890 et réédité en 1981 à l'initiative du Comité des Fêtes de Vollore-Villel

VOLLORE du VIIème au XIème siècle

L'on ne dispose que de peu de documents sur cette période mais des découvertes archéologiques sur la montagne de Chignore permettent d'en reconstituer quelques pages.

Le Grun de Chignore depuis Rochemulet

Le sommet ( 1.074 m ) et à droite les éboulis de Pierre de l'Homme


Les éboulis de Pierre de l'Homme depuis la Croix de Chignore

Au Xème siècle, l'Auvergne fait partie du Duché d'Aquitaine, vaste territoire qui s'étend de la Gascogne au Mâconnais et de la Gothie à la Saintonge. Après la mort, en 918, de Guillaume le Pieux, duc d'Aquitaine, l'affaiblissement de l'autorité ducale entraine le déclin de cette principauté. Les seigneur d'Auvergne vont en profiter pour s'affranchir de la tutelle de leurs suzerains, et fonder, à la fin du Xème siècle, la lignée des comtes héréditaires d'Auvergne.

  • Bibliographie : " VOLLORE ET SES ENVIRONS " de l'Abbé GUELON - édité en 1890 et réédité en 1981 à l'initiative du Comité des Fêtes de Vollore-Ville et le site http://chronauvergne.site.voila.fr/ d'Elzevir DIDOT.

VOLLORE à l'époque Mérovingienne

Sous les premiers rois Francs Vollore, par sa position entre Clermont et Feurs, dut être une place d'une certaine importance qui aurait possédé un établissement monétaire sous les mérovingiens.

En 532, VOLLORE connu l'une des pages les plus triste de son histoire : elle fut dévastée par THIERRY Ier, le fils aîné de CLOVIS, dont le royaume s'étendait du Rhin au fin fond de l'Auvergne. Son frère CHILDEBERT Ier ( Roi de Paris et d'Orléans ) ayant fait courir le bruit que THIERRY était mort et par cette duperie gagné les Arvernes à sa cause, THIERRY organisa une expédition punitive.

Clovis et Childebert Ier ( médailles de bronze de 1720 )

( Crédit : WIKIPEDIA )

N'ayant pu s'emparer de Clermont, il brûla et saccagea Thiers puis il vint mettre le siège devant VOLLORE. La ville résista longtemps au roi THIERRY et il fallut la trahison du prêtre PROCULE pour que THIERRY puisse s'en emparer. PROCULE fit pratiquer secrètement une brèche dans les remparts par son serviteur qui introduisit furtivement les assiégeants. Au lieu de remercier le traître, ceux-ci le massacrèrent dans l'église où il s'était réfugié. Le château fut dévasté et les habitants passés au fil de l'épée ou faits prisonniers.

  • Bibliographie : " VOLLORE ET SES ENVIRONS " de l'Abbé GUELON - édité en 1890 et réédité en 1981 à l'initiative du Comité des Fêtes de Vollore-Ville

VOLLORE à l'époque Gallo-Romaine

En 52 avant J-C, Vercingétorix se heurte à l'oligarchie arverne, son oncle paternel Gobannitio en tête ( qui est peut-être responsable de l'exécution de son père Celtillos, mis à mort par les familles aristocratiques arvernes pour avoir tenté de rétablir à son profit la royauté, abolie dans les années -120 ) et il est chassé de Gergovie.

Il lève des troupes dans la campagne puis revient en force quelques jours plus tard, mobilisant le peuple et s'imposant comme le véritable commandant suprême : il est proclamé roi des Arvernes.


( Crédit : WIKIPEDIA )

En 35 avant J-C, l'une des quatre grandes voies stratégiques romaines partant de Lyon ( ouvertes par AGRIPPA sur ordre d'AUGUSTE ) traversait l'Auvergne en passant par Vollore ( alors Lovolautrum ). En prenant pour point de départ la Dore (que cette voie traversait à Taragnat) on la suit à Lorille, au Douhérier, à Rongeron, à Bonnevie. Elle traversait Vollore (actuellement Vollore-Ville) par l'actuelle rue de la Chaussade et montait vers Chossière, puis Montbartoux. Elle se dirigeait ensuite vers le Nord de Chignore par Aiguebonne, puis passait à Bourdillon, Bournier, La Côte ( faisant actuellement partie de Vollore-Montagne ) pour se diriger sur l'Hôpital-sous-Rochefort.

A Vollore était érigée une colonne en granit de 4 mètres de hauteur remplissant le double rôle de borne milliaire et de borne limitante entre l'Aquitaine et La Lyonnaise (correspondant à la limite entre les anciens territoires Arvernes et Ségusiaves). Elle fut détruite par des vandales en 1793, mais une reproduction a été érigée à la sortie du bourg, en allant sur Vollore-Montagne :


  • Bibliographie : " VOLLORE ET SES ENVIRONS " de l'Abbé GUELON - édité en 1890 et réédité en 1981 à l'initiative du Comité des Fêtes de Vollore-Ville

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