Né à Clermont, il fut mathématicien, physicien, philosophe, moraliste et théologien.

Enfant précoce, à 11 ans, il compose un court Traité des sons des corps vibrants. À 12 ans, il commence à travailler seul sur la géométrie. Le travail de Desargues l'intéressa particulièrement et lui inspira, à16 ans, un traité sur les sections coniques. À 18 ans, il commence le développement de la " Pascaline ", machine à calculer capable d'effectuer des additions et des soustractions afin d'aider son père dans son travail. A 23 ans, il découvre la pression atmosphérique. Il fut également à l'origine de l'invention de la presse hydraulique, s'appuyant sur le principe qui porte son nom. On lui attribue également l'invention de la brouette ou vinaigrette, et du haquet, véhicule hippomobile conçu pour le transport des marchandises en tonneaux.

À la fin de 1654, il eut un accident sur le pont de Neuilly où les chevaux de sa voiture plongèrent par-dessus le parapet mais heureusement l'attelage se rompit et la voiture resta en équilibre sur le bord du pont. Pascal et ses amis sortirent indemnes de l'accident mais le philosophe hypersensible, terrifié par la proximité de la mort, s'évanouit et resta inconscient. Revenant à lui quinze jours plus tard, le 23 novembre 1654, il eut une intense vision religieuse. Il délaissa alors les mathématiques et la physique et se consacra à la réflexion philosophique et religieuse.

Il écrivit alors " Les Provinciales " et " Les Pensées ", ces dernières n'étant publiées qu'après sa mort qui survint le 19 août 1662 au n° 8 de la rue Neuve-Saint-Étienne-du-Mont ( devenue le n° 2 de la rue Rollin ), ses derniers mots étant « Puisse Dieu ne jamais m'abandonner ». Il est enterré dans l'église Saint-Étienne-du-Mont ...

  • Le 19 juin 1986 : mort de COLUCHE

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